Etre un couple libre
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04072012
Etre un couple libre
S’aimer et se tromper, c’est possible ? Non, répondront les romantiques et les vieux jeu, oui vous diront les handicapés de l’engagement et autres dons Juans insatiables. Mais entre eux existe une catégorie d’amoureux tout à fait sains, qui ont fait le choix d’être ensemble sans être deux. Sartre et Beauvoir l’ont fait, pourquoi pas vous ? Un couple libre réussi n’exclut ni l’amour ni la durée, mais implique quelques règles d’or à respecter :
Aimer sans s'appartenir : jaloux, s'abstenir !
Accepter de voir son jules se faire beau pour un rendez-vous amoureux, imaginer sa chérie dans le lit d’un autre, ce n’est pas donné à tout le monde. Malgré l’évolution des mœurs, la fidélité est encore bien ancrée dans les valeurs du couple. Mais qui dit couple libre dit libertin, et c’est bien de sexualité qu’il s’agit.
Pour partager son corps mais pas son cœur, il faut se débarrasser de toute culpabilité et jouer franc jeu. L’intérêt de l’union libre : ni mensonge ni trahison, une transparence totale. Mais cette clarté est à double tranchant. Admettre les aventures extraconjugales de sa moitié est une chose, encore faut-il pouvoir entendre le matin au petit déjeuner : « j’ai passé une délicieuse nuit, et toi chéri(e) ? ». Tout se raconter ou ne rien savoir, il faut choisir un système, s’y tenir, et tenter de ménager son égo. Les questions ironiques « Alors, elle était belle, ta pouf ? » ou blasées « A qui le tour, ce soir ? » en le/la fusillant du regard sont déjà des coups d’épée dans le contrat !
Vie commune ou chacun chez soi, le quotidien des couples libertins n’est pas un jeu d’enfant. Plusieurs petits surnoms à se rappeler et ne pas mélanger, des coups de fil à passer sans se faire entendre, un jardin secret à préserver, l’indisponibilité de l’autre à respecter, le/la voir perdu(e) dans ses pensées, ses regards dans le vague qui en disent long, et le summum : « – Je t’aime, Aurélie. – Non, moi c’est Valérie, tu m’aimes aussi ? ». Un sentiment d’insécurité qui peut, au choix, pimenter ou démolir une vie amoureuse.
Aimer sans se faire avoir : influençables, s'abstenir !
Hors de question de se lancer dans un tel projet de vie sans être sûr de soi. Personne ne doit essayer de convaincre ou forcer l’autre, les règles du jeu doivent être fixées à deux et les envies bien symétriques. Un couple libre, ce n’est ni un polygame invétéré et une jeune fille en fleurs, ni une maîtresse femme et son esclave : mais deux adultes consentants et parfaitement en phase.
« Et s’il partait avec l’une de ses conquêtes ? », « Et si elle trouvait mieux ? » Ces questions se posent déjà dans les couples classiques, nul besoin d’aller « voir ailleurs » pour craindre la concurrence, elle est partout ! Mais un couple libre ne vit pas dans la peur. Multiplier les tentations, les rencontres, les expériences implique automatiquement un danger omniprésent de tomber amoureux et trouver le bonheur ailleurs.
Chaque jour, et c’est tout l’intérêt, les amoureux libertins s’éprouvent et remettent leur pacte en jeu ; à chaque nouvelle liaison le couple libre prend le risque de ne plus être un couple du tout.
Certaines unions libres sont issues d’anciennes relations à bout de souffle. Florent n’aime plus Marie, mais ils sont encore des amants passionnés. Chez Lise et François, le désir est parti, mais ni l’affection ni la complicité. Ces couples choisiront peut-être l’option du libertinage pour éviter l’infidélité ou échapper à la rupture. S’aimer autrement pour ne pas se perdre, l’idée peut faire rêver.
Mais bien souvent, l’amour se mêle mal à l’amitié, et dans un commun accord, l’un est toujours plus d’accord que l’autre. Cette situation bancale empêche chacun de tourner la page et de se reconstruire ailleurs, et garder son ancien amour en « plan cul » ou en « mère poule » n’est ni très sain ni très respectueux. Dans « couple libre », il y a d’abord « couple », et ce pacte ne peut fonctionner si l’un des deux seulement est libre, tandis que l’autre attend sagement à la maison en se rongeant les ongles au sang ! Liberté, liberté chérie, oui, mais pas à n’importe quel prix.
(Source : notrefamille.com)
Aimer sans s'appartenir : jaloux, s'abstenir !
Accepter de voir son jules se faire beau pour un rendez-vous amoureux, imaginer sa chérie dans le lit d’un autre, ce n’est pas donné à tout le monde. Malgré l’évolution des mœurs, la fidélité est encore bien ancrée dans les valeurs du couple. Mais qui dit couple libre dit libertin, et c’est bien de sexualité qu’il s’agit.
Pour partager son corps mais pas son cœur, il faut se débarrasser de toute culpabilité et jouer franc jeu. L’intérêt de l’union libre : ni mensonge ni trahison, une transparence totale. Mais cette clarté est à double tranchant. Admettre les aventures extraconjugales de sa moitié est une chose, encore faut-il pouvoir entendre le matin au petit déjeuner : « j’ai passé une délicieuse nuit, et toi chéri(e) ? ». Tout se raconter ou ne rien savoir, il faut choisir un système, s’y tenir, et tenter de ménager son égo. Les questions ironiques « Alors, elle était belle, ta pouf ? » ou blasées « A qui le tour, ce soir ? » en le/la fusillant du regard sont déjà des coups d’épée dans le contrat !
Vie commune ou chacun chez soi, le quotidien des couples libertins n’est pas un jeu d’enfant. Plusieurs petits surnoms à se rappeler et ne pas mélanger, des coups de fil à passer sans se faire entendre, un jardin secret à préserver, l’indisponibilité de l’autre à respecter, le/la voir perdu(e) dans ses pensées, ses regards dans le vague qui en disent long, et le summum : « – Je t’aime, Aurélie. – Non, moi c’est Valérie, tu m’aimes aussi ? ». Un sentiment d’insécurité qui peut, au choix, pimenter ou démolir une vie amoureuse.
Aimer sans se faire avoir : influençables, s'abstenir !
Hors de question de se lancer dans un tel projet de vie sans être sûr de soi. Personne ne doit essayer de convaincre ou forcer l’autre, les règles du jeu doivent être fixées à deux et les envies bien symétriques. Un couple libre, ce n’est ni un polygame invétéré et une jeune fille en fleurs, ni une maîtresse femme et son esclave : mais deux adultes consentants et parfaitement en phase.
« Et s’il partait avec l’une de ses conquêtes ? », « Et si elle trouvait mieux ? » Ces questions se posent déjà dans les couples classiques, nul besoin d’aller « voir ailleurs » pour craindre la concurrence, elle est partout ! Mais un couple libre ne vit pas dans la peur. Multiplier les tentations, les rencontres, les expériences implique automatiquement un danger omniprésent de tomber amoureux et trouver le bonheur ailleurs.
Chaque jour, et c’est tout l’intérêt, les amoureux libertins s’éprouvent et remettent leur pacte en jeu ; à chaque nouvelle liaison le couple libre prend le risque de ne plus être un couple du tout.
Certaines unions libres sont issues d’anciennes relations à bout de souffle. Florent n’aime plus Marie, mais ils sont encore des amants passionnés. Chez Lise et François, le désir est parti, mais ni l’affection ni la complicité. Ces couples choisiront peut-être l’option du libertinage pour éviter l’infidélité ou échapper à la rupture. S’aimer autrement pour ne pas se perdre, l’idée peut faire rêver.
Mais bien souvent, l’amour se mêle mal à l’amitié, et dans un commun accord, l’un est toujours plus d’accord que l’autre. Cette situation bancale empêche chacun de tourner la page et de se reconstruire ailleurs, et garder son ancien amour en « plan cul » ou en « mère poule » n’est ni très sain ni très respectueux. Dans « couple libre », il y a d’abord « couple », et ce pacte ne peut fonctionner si l’un des deux seulement est libre, tandis que l’autre attend sagement à la maison en se rongeant les ongles au sang ! Liberté, liberté chérie, oui, mais pas à n’importe quel prix.
(Source : notrefamille.com)
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