La folie des sex-sellers : fesse ce qu'il te plaît
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09072013
La folie des sex-sellers : fesse ce qu'il te plaît
Lire au lit, la nouvelle façon de faire monter la température ? Depuis « Fifty Shades of Grey », la littérature érotique destinée aux femmes explose, libérant enfin leurs fantasmes. A moins qu’elle ne les formate… Enquête d’alcôve.
Les trentenaires, coeur de cible de ces romans pornos-chics
Après la chick lit, la hot line. Avec le phénoménal succès de la saga « Fifty Shades », de E.L. James (JC Lattès), les femmes sont de plus en plus nombreuses à succomber à l’attrait sulfureux de la « romantica », ce mélange de romance et d’érotisme torride, ou de l’« erotica », qui décrit le plus souvent le parcours sexuel initiatique d’un couple. C’est le porno boom… Les éditeurs sortent des pavés chauds comme la braise, qui fouettent le sang et l’imagination comme les trilogies « Stark », de Julie Kenner, chez Michel Lafon, ou « Dévoile-moi », de Sylvia Day, chez J’ai Lu. On réédite « Emmanuelle », « Histoire d’O », « De l’érotisme », de Robert Desnos, ou « Les Infortunes de la Belle au bois dormant », les romans pornos-cultes d’Anne Rice. Et l’univers du BDSM (pour bondage, discipline, domination, soumission et sadomasochisme) n’a jamais été aussi commenté sur les forums et les blogs de lectrices. Dans « 80 Notes de jaune », de Vina Jackson (Milady), ou dans « De cuir & de soie », de Lysa S. Ashton (Presses du Châtelet), erotica clones de « Fifty Shades », l’héroïne se rend au donjon comme si elle allait chez le coiffeur et prend son pied en escarpins.
Du glam et du charme pour attirer la « fessionista » qui sommeille en nous… et qui regrette d’avoir été longtemps frustrée par les relations platoniques des romans « jeunes adultes ». « Je suis venue à la romantica grâce à “Twilight”, explique Tessa, 24 ans, webmaster et blogueuse. Je trouvais dommage que les héros ne se réconcilient pas plus souvent sur l’oreiller. Cela aurait été plus moderne et plus réaliste. La littérature hot est une bonne évolution de la romance. Avec elle, on est au cœur des choses. » Et surtout au cœur d’un tourbillon de sensualité, même si, au fil de ces pages brûlantes, on retrouve toujours un peu le même genre de fantasmes socioculturels très CSP +. « Le prince charmant a souvent les traits d’un tycoon milliardaire, ancien champion de sport, distant et tourmenté par des traumatismes secrets, qui réclame un amour exclusif et dominateur, commente Elsa Lafon, éditrice chez Michel Lafon. En société, les femmes veulent être les égales des hommes. Pourtant, dans la chambre à coucher, certaines rêvent d’être soumises et de sauver l’homme qu’elles aiment au risque de se brûler les ailes. » Le syndrome infirmière coquine toucherait les trentenaires, cœur de cible de ces romans pornos-chics aux couvertures discrètement érotiques. « Il faut pouvoir les laisser traîner sur la table du salon », explique sobrement Elsa Lafon.
(Source : elle.fr)
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