Profiter des délices de la chair avec une personne qui bosse au même endroit que vous n’est pas sans conséquence. 

Vous la vouliez cette Sylvie du service compta. A tel point que vous multipliiez les pauses café pour augmenter vos chances de croiser son regard. Le temps faisant, vous avez fini par vous sauter dessus. Une folle nuit qu’il va falloir gérer dès le lendemain, au travail. 

Un début de relation. 

Si vous êtes deux célibataires et que vous vous appréciez réellement, vous n’aurez qu’à mener votre relation de manière plus ou moins secrète, selon votre discrétion naturelle. Si l’un de vous deux est en couple, la discrétion ne sera alors plus une option…

Une nuit sans lendemain. 

La situation se complique si Sylvie veut vous revoir alors que vous ne le souhaitez pas. A vous de gérer ça comme un homme en disant les choses franchement. A moins que vous ne passiez votre temps à l’éviter mais ça ne vous grandirait pas. Si c’est elle qui ne veut plus vous voir. Pas la peine de la bombarder de mails. Votre idylle est terminée, acceptez-le. 

Garder le secret. 

Il se peut que vous ne sachiez pas ce que va donner cette folle nuit passée à ses côtés. En revanche, vous êtes sûr de vouloir que l’affaire ne s’ébruite pas. Évitez alors de vous lancer de grands sourires et des petits regards faussement discrets. Et n’essayez pas de faire des allusions que vous croyez discrètes durant vos conversations. « Je sais pas pour vous mais j’ai passé une super soirée ! Et toi Sylvie ? Tu as passé un bon moment de ton côté même si je ne sais pas du tout ce que tu as fait hier soir ? » n’est pas une allusion discrète. Mais alors pas du tout. 

Une nuit nulle. 

Il se peut que ce moment partagé avec votre collègue soit un fiasco total. Qu’importe que ce soit de votre faute, de la sienne ou d’un tort partagé, que cet échec soit dû à la conjoncture, la luminosité ou au plateau de fruits de mer du midi, cette nuit ne restera pas un souvenir impérissable. Deux solutions : vous vous terrez honteusement en évitant son regard chaque fois que vous la croisez ou vous prenez le parti d’en rire – en laissant un peu d’eau couler sous les ponts, tout de même. Attention au retour de bâton toutefois : « Tu te souviens de cette nuit foireuse ? Olala que c’était nul » ; « Je sais pas, j’ai pas eu le temps de m’en rendre compte » Avec toutes les femmes qu’il y a sur Terre, vous auriez quand même pu choisir quelqu’un d’autre !
(Source : www.menly.fr)